Hypnose
L’hypnose est une méthode ancienne, utilisé maintenant en thérapie, clinique et psychologique en occident.
Cette pratique permet de modifier l’inconscient du cerveau et reprogrammer des suggestions positives.
Qu’est ce que l’hypnose ?
L’hypnose désigne à la fois une technique thérapeutique et un état modifié de conscience afin d’harmoniser l’inconscient et le conscient.
Cette technique est naturelle, banale, et très puissante à la fois. Vise à un état de relaxation mais aussi à un état de méditation, à ne pas négliger.
Lorsqu’un individu est dans un état d’hypnose, ses perceptions sensorielles et problématiques sont modifiées par rapport à son état ordinaire. Donc, il y aura une déprogrammation des problématiques pour amener une programmation nouvelle grâce aux suggestions positives proposées lors de la séance d’hypnose.
Les caractéristiques de ces états sont variés, notamment : phobies, insomnie, énurésie, peurs, addictions, confiance en soi, traumatismes, perte de poids, perte des repères spatio-temporels, hallucinations, analgésies, anesthésies, et bien d’autre situations.
L’expérience hypnotique d’une personne dépend de sa personnalité, le ressenti, l’éveil de soi, du contexte, de la méthode employée, des suggestions qui lui sont faites, de la profondeur de l’induction hypnotique, et d’autres critères.
Les suggestions proposées lors d’une séance d’hypnose entraînent une relaxation, un détachement mental, un relâché de tout l’ensemble du corps. Mais aussi les suggestions hypnotiques ont pour objectif de modifier ou de faire évoluer des émotions, des sensations et de modifier des processus psychologiques, physiologiques et cognitives.
Hypnose et inconscient
L’hypnose va pénétrer dans l’inconscient pour le rassurer, le ramener à la raison, déprogrammer des croyances limitantes et reprogrammer de nouvelles suggestions positives comme je l’évoque juste au dessus.
La répétition des mots font la force de la suggestion ce qui engendre un ancrage opérant et efficace pour l’esprit.
En réalité, nous sommes en état d’hypnose entre 7 et 10, fois par jour.
Par exemple : « quand vous êtes en voiture et vous êtes déjà arrivée à votre destination sans vous en rendre compte. »
Une personne peut également développer une hypnose spontanée ou provoquer soi-même sa propre hypnose. On parle alors d’auto-hypnose.
En aparté du conscient et de l’inconscient !
Le Conscient est utilisé par l’individu pas plus de 5% en général.
C’est lui qui a des pensées réfléchies, morales, connaissances de soi, perceptions de l’environnement, réalité subjective de l’espace et du temps. Avoir du plaisir et s’éloigner de la souffrance et du réel.
Alors que l’inconscient utilise à peut près à 95% de sa capacité. Lui, se situe dans l’imaginaire, le rêve, la créativité…
Il analyse, traite, stock des millions d’informations, c’est comme notre disque dur.
Une grande partie est dirigée par notre Inconscient comme les gestes, les croyances, les habitudes, les automatismes, les décisions, les peurs, les émotions, les actes et autres mouvements…
L’inconscient nous protège de toutes les agressivités extérieures. N’a pas conscience de l’espace temps, du réel et de l’irréel.
A savoir que le cerveau en l’occurrence n’aime pas le vide !
L’histoire de l’hypnose ?
Le terme « hypnose » vient du mot grec « hupnoein » qui signifie endormir. L’hypnose fait référence à un état modifié de conscience également appelé « transe », au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et de sommeil. Cet état est naturel et expérimenté chaque jour : lorsqu’on lit un bon livre, qu’on regarde un film qui nous transporte, qu’on regarde un feu attentivement, qu’on perd temporairement la notion du temps au volant d’une voiture ou, tout simplement, lorsqu’on est » dans la lune « . La thérapie par l’hypnose vise à rendre accessibles au sujet des ressources peu exploitées de son cerveau et à activer ses pouvoirs d’auto guérison à l’aide de suggestions réalisées durant cet état modifié de conscience.
L’hypnose et ses effets thérapeutiques ont été étudiés dès le 18e siècle.
Franz Anton Mesmer, médecin allemand, fut, en 1773, le premier à tenter d’expliquer le phénomène hypnotique. Sa théorie du « magnétisme animal », encore appelée « mesmérisme » est considérée comme le précurseur de l’hypnose moderne. Il y décrivait l’existence d’un fluide magnétique universel dont on pouvait faire une utilisation thérapeutique. Toutefois, l’Académie des sciences de Paris refusa d’accréditer le magnétisme animal et condamna sa pratique en 1784. De même, le comité scientifique nommé par le roi Louis XVI réfuta cette théorie et attribua les traitements réussis de Mesmer à des mécanismes psychologiques.
Le concept de magnétisme a cependant persisté et a été adopté par un certain nombre de médecins. Le chirurgien anglais James Esdaile (1808-1859), qui travaillait en Inde, a notamment réalisé 345 opérations (amputations de membres, ablations du sein et excision de tumeurs) en utilisant la technique de « mesmérisme ». Il décrit pour chacune d’elles une bonne analgésie et un faible taux de mortalité. Il devint professeur à l’université de Londres en 1831, mais dû démissionné en 1838, sous la pression du journal Lancet, qui rejeta sa pratique et ses conclusions.
Les études se poursuivent tout de même et en 1841, l’ophtalmologue James Braid développe la théorie du monoïdisme, selon laquelle la concentration sur une seule et unique pensée conduirait à un état de sommeil neurologiquement conditionné. Il posa ainsi les bases scientifiques de ce qu’il va finalement appeler « l’hypnose ».
A partir de 1846, dans le contexte de l’introduction de l’anesthésie à l’éther et au chloroforme, la pratique de l’hypnose recule rapidement.
Il faudra attendre 1891 pour que l’hypnose revienne sur le devant de la scène. Cette année-là, la British Médical Association charge un groupe de médecins d’enquêter sur l’hypnotisme. Après une évaluation approfondie, le comité d’experts conclut qu’il se révèle efficace dans le traitement de la douleur, des troubles du sommeil et des symptômes fonctionnels. En 1892, l’association recommande même à l’unanimité son application thérapeutique.
Une vision moderne de l’hypnose a été apportée par le psychiatre américain Milton Erickson (1901-1980), qui a consacré de nombreux travaux à l’hypnose thérapeutique.
Son approche innovante repose sur sa conviction que le patient possède en lui-même les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations rencontrées: il s’agit par conséquent de l’inciter à utiliser ses compétences et ses possibilités d’adaptation personnelles. L’utilisation de suggestions permet ainsi de sortir des approches autoritaires encore utilisées parfois dans l’hypnose de spectacle. Atteint de poliomyélite à l’âge de dix-sept ans, Milton Erickson a été une figure emblématique du «guérisseur blessé», expérimentant sur lui-même, lors de sa réadaptation, certains phénomènes qu’il met ensuite en application auprès de ses patients.
Au 21e siècle, avec la montée en puissance de la médecine basée sur des preuves, les praticiens de l’hypnose clinique éprouvent le besoin de réaliser des études scientifiques approfondies.
La première revue détaillant l’efficacité de l’hypnose a ainsi été publiée en 2002, en langue allemande. Puis, en 2003, le Comité consultatif scientifique allemand sur la psychothérapie rédige un rapport d’évaluation sur l’efficacité de l’hypnothérapie. Il y conclut qu’elle peut être considérée comme une technique scientifiquement valable pour le traitement, chez les adultes, des facteurs mentaux et sociaux dans les maladies somatiques, dans le traitement de la toxicomanie et du sevrage du tabac et de la méthadone.
C’était le début d’une nouvelle ère pour l’hypnose clinique, dont l’efficacité si souvent observée est maintenant basée sur des faits objectifs – notamment obtenus par la neuroimagerie fonctionnelle.
Dans les traditions anciennes, des guérisseurs ou des chamans ont toujours utilisé des techniques de mise en transe comme outils de guérison. Dans la société occidentale, c’est seulement depuis le XVIIIe siècle que l’on expérimente le potentiel thérapeutique de l’hypnose. Elle aurait été «redécouverte » à cette époque par le médecin autrichien Anton Mesmer.
Mais c’est à un autre médecin, le Britannique James Braid (1837-1910), que l’on reconnaît d’en avoir établi un usage médical fiable. Après sa mort, le flambeau a été repris par des Français, dont les neurologues Hyppolite Bernheim et Jean Charcot. Dès 1923, Milton Erikson commença à étudier l’hypnose et à mettre en place l’hypnose Eriksonienne, qui est la forme d’hypnose la plus pratiquée de nos jours. En 1955, la British Médical Society reconnaissait à l’hypnose un rôle de procédure médicale. L’American Médical Association faisait de même quelques années plus tard.
Les principes de l’hypnothérapie
La plupart des théories psychologiques considèrent que de nombreux problèmes personnels et relationnels ont leur source dans l’inconscient. C’est là que sont stockées des centaines de milliers de données qui contrôlent une grande partie de nos existences. Des diktats familiaux ou culturels, par exemple, peuvent avoir été tellement assimilés par l’inconscient qu’ils donnent lieu à des « comportements appris » si intégrés qu’ils orientent nos choix de vie pendant des années sans que nous en soyons vraiment « conscients ».
L’hypnothérapeute invite donc l’inconscient du sujet à se défaire de ses idées nuisibles et à les remplacer par des idées plus justes ou qui correspondent mieux à ses valeurs. En hypnose, la motivation du sujet est primordiale. Sans ça, les suggestions mentales n’auront aucun effet
Les différents types d’hypnose
La pluralité des états hypnotiques fait de l’hypnose une pratique plutôt variée, avec différentes techniques.. Cependant, on peut citer les grandes variantes comme l’hypnose classique et l’hypnose ericksonienne, qui puisent leurs sources dans les variantes que sont l’hypnose humaniste et l’hypnose spirituelle.
Hypnose classique
L’hypnose classique date de 1841 et fonctionne avec des suggestions directes (« les araignées sont des bêtes inoffensives ou la cigarette est quelque chose qui vous fait du mal », par exemple) pour modifier des comportements ou se défaire d’idées néfastes et les substituer par des idées plus justes ou des comportements qui correspondent mieux à vos valeurs.
Mais aussi sont les mêmes pour tous les sujets ayant le même objectif. Autoritaire et directe, l’hypnose classique est la plus utilisée. Son utilité est reconnue pour un certain nombre de problèmes comportementaux, comme les phobies, et pour modifier le ressenti corporel.
Hypnose Ericksonienne
Développée au milieu du 20ème siècle par le psychiatre et psychologue américain Milton Erickson, l’objectif de l’hypnose ericksonienne est de faciliter la psychothérapie en créant un passage entre l’état de conscience et celui d’inconscience.
Ce type d’hypnose suit le cheminement « erratique » de l’inconscient. Elle puise parmi plusieurs techniques de communication afin de provoquer un dialogue entre celui-ci et le conscient : métaphores, recadrage, activation de rêves, suggestions indirectes ou composées, altération sensorielle, etc
Hypnose conversationnelle
Cette forme d’hypnose propose des suggestions directes avec le client. C’est un échange verbal entre le praticien et le client afin de permettre à l’individu d’accéder à son inconscient aussi mais sous une autre forme d’hypnose, mais également à sa conscience supérieure. Ici, le thérapeute est un guide qui aide le patient à cheminer et à donner du sens à ses troubles ou objectifs.
Nouvelle hypnose
Le terme « Nouvelle Hypnose » a été créé en 1979 par Daniel Azaoz. Cette forme d’hypnose utilise certains outils de l’hypnose Ericksonienne, classique, ainsi que certains éléments issus de la PNL.
Hypnose de spectacle et de rue
Comme son nom l’indique, ce type d’hypnose est utilisé pour faire du spectacle et n’a pas de but thérapeutique, juste récréatif.
Hypnose pour perdre du poids
Une étude a montré les effets positifs de l’hypnose sur la perte de poids chez des individus obèses. En effet, les suggestions hypnotiques avaient permis de modifier leurs habitudes alimentaires, ce qui fût à l’origine de la perte de poids, mais également d’améliorer leur image corporelle.
Le travail se fait en amont entre le praticien et l’individu.
Hypnose pour soigner le stress et anxiété
En s’attaquant à la cause sous-jacente du stress et en modifiant ses perceptions, l’hypnose permet de réévaluer avec peu d’efforts ses automatismes et sa vision du monde et il devient alors facile d’apprendre à bien vivre les stress normaux et à se libérer des stress superflus.
Hypnose pour arrêter de fumer
De nombreuses études ont démontré que 6 mois après une séance, le taux d’abandon du tabagisme se situait entre 30 % et 40 %. Une étude plus récente a montré que des séances d’hypnose seraient plus efficaces que des substituts nicotiniques pour traiter la dépendance à la cigarette.
Hypnose pour faciliter la grossesse et l’accouchement
Pendant la grossesse, l’hypnose peut contribuer à réduire petit à petit l’anxiété vis-à-vis de l’accouchement et ainsi créer un climat de confiance favorable au travail et à l’accouchement. Elle permet également de modifier et d’améliorer les perceptions corporelles de la femme enceinte.
Hypnose pour traiter le syndrome de l’intestin irritable
Certaines études ont montré que l’hypnose permettait d’améliorer de façon significative les douleurs abdominales, les habitudes de défécation, la distension abdominale, l’anxiété et la dépression associée à ce syndrome. De plus, il semble que ces bénéfices persistent à moyen terme (2 ans et plus). À plus long terme (5 ans), la pratique de l’hypnose contribuerait à une amélioration des symptômes et à une diminution de la consommation de médicaments.
Hypnose pour améliorer l’insomnie
L’hypnose aide à retrouver le sommeil. Un sommeil réparateur au quotidien est important pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Une étude démontre bien l’efficacité de l’hypnose sur différents sujets.
Hypnose pour la confiance en soi
La confiance en soi parvient par notre éducation, du soutient apporté quand nous étions enfants ou adolescents, de nos expériences quotidiennes etc.… Oui l’hypnose aide à rétablir le manque de confiance en soi.
Hypnose pour les phobies, les peurs et traumatismes passés
Cette technique opère sincèrement sur la problématique des phobies comme la phobie du vide, des insectes, de l’eau, des chirurgies, des piqures, de la vue du sang etc.…
Aussi sur des traumatismes du passé qui sont ancrés depuis longtemps.
Hypnose pour atteindre ses objectifs
Des études prouvent que l’hypnose est évocatrice pour atteindre ses objectifs.
(Études, projets, travail et autres)
Sans oublié que l’hypnose opère sur les blessures de l’âme et sur les vies passées.
Soyez prêt pour l’hypnose !
Tout est possible avec l’hypnose. C’est un travail en amont avec le praticien et le client.
Parfois, ça demande du temps, de la patience et l’écoute de soi.
Plusieurs séances sont nécessaires pour certaine personnes.
A qui l’hypnose est-elle destinée ?
L’hypnose est proposée pour toutes personnes confondues. (Enfants, adolescents, adultes ou personnes âgées)
Quelque soit les problématiques ou les maux des gens, l’hypnose opère grâce à des suggestions répétée. Et une méthode bien efficace qui parfois plusieurs séances sont nécessaires pour du long terme en appliquant de nouvelles programmations positives.
Dans un premier temps, c’est de la relaxation et du lâcher prise.
En général, les gens prennent rendez-vous pour un objectif bien précis.
Effectivement, certaines personnes qui sont moins réceptifs que d’autres (unanimités) car ils sont souvent dans les peurs, le contrôle, dans leur inconfort, dan leur croyances (ça ne fonctionne pas) etc.…
Comment se déroule une séance d’hypnose ?
Les techniques de relaxation
Tout d’abord, le sujet s’installe confortablement
Une anamnèse à compléter afin de m’éclairer sur sa venue à mon cabinet. (Questions)
Après, un pré talk est mis en avant avec l’individu pour échanger entre ses demandes et ses besoins réels. De plus évoquer le déroulement de ma séance.
La respiration contrôlée permet une oxygénation des cellules nerveuse et du cerveau. Cela permet un meilleur contrôle de soi, une plus grande efficacité sur le plan intellectuel, un meilleur équilibre psychologique et de suggestions. Au niveau du plexus solaire, il y a une glande de tension, en effectuant des respirations contrôlées ou des respirations hyperventilation ou des respirations en plusieurs temps, ça permet de masser la glande de tension donc la détendre, aussi oxygéner les poumons et le cerveau et nourrir les neurones. En plus, les respirations répétées aident à la perte de poids.
La décontraction musculaire aide à lâcher prise progressivement de l’ensemble des muscles et des articulations (tête, cou, épaules, les bras, le dos, le thorax, l’abdomen, le bassin et les jambes)
Fixer un point fixe ou une lumière consiste à concentrer le sujet à un seul point, lâcher le mental en même temps ; Commencer à se détendre et penser à une chose.
L’approfondissement
Lorsque le sujet devient réceptif à une suggestion directe voire à une injonction directe, il est alors possible de lui demander d’être de plus en plus réceptif et détendu, allant souvent jusqu’à une phase d’endormissement. L’endormissement permet de révéler encore plus l’inconscient et de l’utiliser de plus en plus. Enfin, lorsque l’hypnotiseur le souhaite, il peut passer au travail.
La visualisation d’images apaisantes, rassurantes, agréables (paysage, montagne, forêt, mer) aide à se relaxer, à mieux se détendre et se dégager de ses pensées récurrentes. Ce voyage initiatique permet d’augmenter votre potentiel énergétique en insufflant la sérénité mentale en accordant l’harmonie du corps et de l’esprit.
Les suggestions
La chaleur, la lourdeur, la légèreté, le froid sont des suggestions que le corps peut ressentir, ces sensations peuvent approfondir l’état de la relaxation grâce à des méthodes simples. Le sujet parviendra à atteindre un niveau de détente grâce aux répétitions des suggestions rapides ou lentes et bénéfiques pour le système nerveux.
Avec cette relaxation guidée, vous serez à l’écoute de vos sens, de votre corps, tout en développant une palette sensorielle pour améliorer votre équilibre émotionnel, physique et mental. Retrouver une plus grande maîtrise de soi et libérer toutes les tensions corporelles.
Mes méthodes d’hypnose
Lors de mes séances, je peux proposer différentes méthodes comme EMDR qui est efficace pour les traumatismes du passé ou des phobies ancrées.
Cette toute première séance est en général plus longue (1h30) que les suivantes et chaque technique est adaptée aux besoins du client.
Une séance typique dure de 50 minutes à 1 heure.
De plus, je vais adapter mon travail en fonction des personnes et visualiser si la réceptivité est plus active.
Des méthodes permettent de mettre le client plus alaise et surtout dans le lâcher prise.
Hypnose et résultat
La plupart des gens commencent à obtenir des résultats au bout de 4 rencontres. Et pourtant 1 seule séance pour certain est suffisante. Nous sommes tous différents et le cheminement se fait à son rythme.
L’hypnose est reconnue comme une thérapie brève. Une dizaine de rencontres suffisent généralement, du moins pour les problèmes bien circonscrits. Chez les enfants, généralement plus faciles à hypnotiser, on constate souvent des changements après seulement 1 ou 2 visites.
Chaque individu étant différent, de par sa nature, sa sensibilité, son état, ce qu’il a fait le matin même, etc., l’hypnotiseur va ajouter à sa phase d’induction transparente une première phase de tests, souvent imperceptibles par l’hypnotisé. Les tests ont pour but de voir si ce dernier est sensible à une induction directe ou très indirecte, s’il a besoin d’éléments sensoriels supplémentaires, un contact etc…
En fin d’induction transparente, l’hypnotiseur va rendre visible les effets de l’hypnose pour son sujet. En suggérant des immobilisations ou des collages de parties du corps (souvent la tête les mains et les doigts par simplicité de mise en œuvre). C’est un élément important qui valide que l’inconscient commence à prendre le dessus sur le conscient. Cet état peut être suffisant pour enclencher des travaux par l’hypnotiseur avec une hypnose de plus en plus directe.
Lorsque le sujet commence à voir ces effets évidents de l’hypnose sur lui-même, il s’ensuit une acceptation du phénomène, et un plus grand lâcher prise. C’est une phase importante qui ponctue la fin de l’induction transparente.